Découvrir la gestion différenciée

La gestion différenciée c‘est quoi ?

Concept ayant émergé dans les années 90, la gestion différenciée a été définie de nombreuses façons. Mais toutes les définitions s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’un mode de gestion plus respectueux de l’environnement, écologique, en alternative à la gestion horticole intensive et qui s’adapte à l’usage des lieux.

Concept ayant émergé dans les années 90, la gestion différenciée a été définie de nombreuses façons mais toutes les définitions s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’un mode de gestion plus respectueux de l’environnement.

« Entretenir autant que nécessaire mais aussi peu que possible »

Depuis 2020, la Communauté de Communes Périgord-Limousin entretient ses ZAE, la Maison des Services à Thiviers et……selon les principes de la gestion différenciée.

Les principes appliqués : 

  • dans le respect de la  Charte Zéro Pesticide, les pesticides et insecticides ne sont plus utilisés. Ils entrainent la disparition de certaines espèces animales et végétales, interrompent la chaine alimentaire et appauvrissent la biodiversité.
  • l’entretien des espaces est différent selon leur utilisation et leur fréquentation
  • la tonte doit être raisonnable  : ni trop courte, ni trop souvent. On réutilise l’herbe de tonte pour le paillage
  • des espaces  naturels sont préservés pour que les insectes et les fleurs s’épanouissent

 

Découvrez la vidéo réalisée sur la Gestion Différenciée adaptée à la Maison des Services à Thiviers en cliquant ICI 

La charte Zéro Pesticide en résumé c‘est quoi ?

Toutes les communes et les EPCI du Département de la Dordogne peuvent adhérer à la Charte Zéro Pesticide mise en place par le Conseil Départemental de la Dordogne. Elle a pour objectifs de réduire l’usage des pesticides de façon à :

  • Protéger la santé humaine et l’environnement, notamment les milieux aquatiques.
  • Etre exemplaire et contribuer ainsi à inciter les autres utilisateurs et les citoyens
  • Stopper les nuisances et les coûts induits par l’usage des pesticides en optimisant et rationalisant les moyens existants

La démarche s’articule autour d’un « programme départemental » qui s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 21 et qui vise :

  • d’une part, à inciter les communes du département à prendre connaissance et à se mettre en conformité vis-à-vis de la réglementation liée à l’usage des pesticides (une réglementation de plus en plus stricte),
  • et d’autre part, à amener les communes à repenser la gestion de leurs espaces verts (plan de désherbage, méthodes alternatives, gestion raisonnée) de façon à diminuer – voire supprimer totalement – leur consommation de pesticides.

Consulter la charte : charte zéro pesticide

Toute la Communauté de Communes concernée !

Toutes les Communes  et  La Communauté de Communes Périgord-Limousin ont signé la Charte zéro pesticide. La Communauté de Communes souhaite soutenir et accompagner les communes dans leurs démarches et a missionné Laurent Guillout, pour :

  • assurer la coordination
  • le soutien aux communes.

Dans ce cadre, 2 journées de sensibilisation à destination des élus et des agents ont été organisées le 19 septembre à St Pierre de Frugie (présentation charte et démonstration de matériel) et le 12 avril 2018 à St Paul la Roche (démonstration de matériel avec une dizaine d’entreprises)

Collectivités et particuliers, tous concernés !

Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités et autres professionnels sont interdits d’utilisation de produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts ouverts au public.

Depuis le 1er janvier 2019, cette interdiction est  généralisée à  tous les jardins des particuliers.

Particuliers, apprenons à jardiner autrement

Découvrez les bons gestes à adopter  pour jardiner sans pesticide avec

Au lieu de combattre les parasites et les maladies une fois qu’ils menacent les plantes du jardin, le bon sens consiste à agir en amont pour éviter leur installation et leur développement.

Au jardin comme ailleurs, prévenir vaut mieux que guérir !

Observer, comprendre, respecter des règles simples et efficaces sont les principes de base pour jardiner dans le bon sens. Ces sept règles de prévention vous seront utiles, tant pour créer un nouveau jardin que pour faire évoluer le vôtre vers un lieu respectueux des équilibres naturels. Donc, la meilleure façon de jardiner sans pesticides est de cultiver la bonne santé de son jardin !

1) Connaître l’environnement de son jardin

Deux éléments sont importants à connaitre pour la bonne réussite des cultures : d’une part, le climat de la région et plus encore le microclimat du jardin ; d’autre part l’exposition du jardin. Ces éléments peuvent varier en fonction des endroits du jardin : zones très ensoleillées ou à l’ombre, zones ventées ou abritées. Observez votre jardin !

2) Connaître la nature de son sol

Le sol est à la fois le support physique dans lequel s’enracinent les plantes et leur source d’éléments nutritifs, d’eau et d’air. Le sol de votre jardin est-il lourd ou léger, riche ou pauvre en matière organique et éléments minéraux, acide ou calcaire ? Ainsi, la qualité du sol influe considérablement sur le comportement des plantes, leur capacité à se nourrir et à respirer.

3) Choisir les plantes adaptées

Toutes les plantes ont besoin de lumière, d’eau et d’éléments nutritifs mais de grandes différences existent selon les genres et les stades de croissance. Vous avez pris le temps d’analyser le climat, l’exposition et le type de sol de votre jardin, il vous suffit maintenant de choisir les plantes qui apprécieront ces conditions. Que cela soit dans la littérature ou sur les étiquettes en jardinerie, les besoins de chaque variété sont toujours décrits selon ces 3 caractéristiques.

4) Accepter et favoriser la biodiversité

Le jardin est un véritable écosystème. Encourager la biodiversité favorise le développement d’un équilibre entre les espèces. Les auxiliaires biologiques (araignée, coccinelle, chrysope, hérisson, oiseaux…) sont nos alliés contre les nuisibles. Plusieurs solutions sont possibles pour attirer ces auxiliaires, comme la constitution de haies champêtres diversifiées, de massifs d’arbustes, la culture de plantes vivaces et mellifères, ou la réalisation d’abris.

5) Adopter des méthodes de lutte préventive

Varier les plantes cultivées dans l’espace et d’une année sur l’autre permet de rompre le cycle de développement des parasites. Rotation des cultures, compagnonnage, plantes amies et plantes répulsives font partie des techniques préventives efficaces tout comme les protections physiques contre les ravageurs (filet, glue, …). Nos fiches techniques peuvent vous apporter des réponses au cas par cas, selon le ravageur qui vous préoccupe.

6) Bien entretenir son sol et nourrir ses plantes

La croissance des plantes dépend de la manière dont elles vont pouvoir mobiliser les éléments nutritifs présents dans le sol. Parler de nutrition des plantes, c’est donc parler de la relation entre la plante et le sol. Le sol n’est pas un support de culture inerte. C’est un milieu vivant qu’il faut entretenir. Nourrir son sol c’est nourrir ses plantes.

7) Mieux arroser

Un jardin adapté aux conditions naturelles est un jardin économe en eau. Les excès d’eau peuvent favoriser le développement de maladies et être tout autant nocifs à la bonne santé des plantes qu’une sécheresse.

En été, une tonte haute (min 10cm) contribue au maintien de l’humidité du sol et favorise la résistance à la sécheresse. La pelouse sera plus vigoureuse et plus résistante aux maladies. Cela permet aussi de limiter le développement des plantes indésirables. La tonte sera courte seulement en prévision d’un défeutrage ou d’un démoussage, à l’aide d’outils adaptés.

Lorsqu’il gèle, éviter de piétiner la pelouse. Les brins de gazon deviennent marron.

Pour lutter contre les plantes indésirables, voir les conseils pour Désherber à l’aide du biocontrôle

Utiliser les déchets de tontes comme paillage sur les parterres en été pour maintenir l’humidité.

La pelouse est un très bon refuge pour la biodiversité, pour peu que la tonte soit assez haute, les insectes auxiliaires pourront y trouver de la nourriture. Les auxiliaires dont la forme adulte se nourrit de pollen comme les chrysopes, certains parasitoïdes et les syrphes, seront favorisés.

Semer un gazon «mélange fleuri» sur des zones moins fréquemment tondues afin de laisser les fleurs se développer. Généralement les bordures de jardins s’y prêtent assez bien.

Le paillage est la couverture du sol par un élément naturel ou artificiel.

L’usage du paillage est un élément essentiel dans la conception d’un jardin raisonné car il :

  • Retient l’humidité du sol en été,
  • Protège le sol du vent et des pluies battantes et limite donc l’érosion,
  • Limite beaucoup le développement des adventices (ou mauvaises herbes),
  • Protège du froid en hiver,
  • Améliore la structure du sol, et le fertilise (pour le paillage organique).
  • Favorise la vie dans le sol.
  • Peut protéger les fruits du sol (par exemple pour les fraises et courgettes).

Les types de paillage

Il existe aujourd’hui de nombreux types et granulométries de paillages, avec deux types principaux :

  • En feutre ou toile

Ce type de paillage à poser, est en matière végétale ou en polypropylène tissé. Les solutions biodégradables sont à privilégier, car favorables à la vie du sol.

  • En matière végétale

Ce type de paillage peut être fait de débris de végétaux passés au broyeur, d’écorces de pin, de paille de lin, de chanvre ou de céréale, de tontes de gazon séchées. Il doit être étalé en une couche épaisse (10 cm) sur la terre nue pour empêcher l’évaporation et garder l’humidité dans le sol.

Les écorces de pin sont à éviter dans certains cas, en raison de leur comportement insatisfaisant à la sécheresse et au vent, ainsi que de leur effet acidifiant sur le sol.

  • Paillage en brique pilée pour le cheminement de ce jardinet.

Végétal et minéral : un bon mariage

Un jardin économe en eau laisse une place de choix à l’élément minéral. À la fois utiles et décoratifs, les minéraux s’utilisent pour recouvrir un géotextile ou directement sur le sol.

Cet usage est à réserver bien sûr aux endroits du jardin qui ne nécessitent aucun travail du sol. Citons par exemple : la pouzzolane, les graviers, les galets, les billes d’argile, les sables, les éclats de roche.

Au potager

Au potager, les voiles de forçage limitent considérablement l’évaporation. Le voile est intéressant après plantation ou semis délicat. Il évite la transpiration, garde l’humidité et protège le sol.

Le compost est composé de déchets d’origine végétale et/ou animale qui vont fermenter de manière naturelle (ne pas mettre trop de déchets d’origine animale car ils fournissent  surtout de l’azote organique). Il s’agit d’un amendement organique. Il est utilisé pour améliorer la structure et les qualités microbiologiques du sol. Le compost peut également servir de terreau pour les plantes en pot. Cependant, ne pas planter directement la plante dans le compost, mais plutôt dans un mélange enrichi avec des minéraux complémentaires. En effet, la minéralisation n’est sinon pas suffisamment rapide pour satisfaire les besoins des plantes dans un petit volume.

Faire son compost

Le compost est le produit issu de la fermentation aérobie naturelle de déchets biodégradables, principalement d’origine végétale, issus du jardin ou de la maison.

Quel intérêt pour le jardinier ?

  • améliorer la structure du sol: augmenter la cohésion des sols légers et sableux, alléger les sols lourds et argileux
  • augmenter la capacité de rétention d’eau et des éléments fertilisants
  • favoriser l’activité de la microfaune et microflore du sol
  • recycler ses déchets organiques ménagers et du jardin

Comment organiser son compost ?

Le compostage en tas

C’est la technique la plus simple pour les jardins. Les matières à composter sont placées directement sur le sol afin de former un tas d’une hauteur allant de 0,5 m à 1,5 m. Ce tas doit être placé dans un endroit plutôt ombragé, bien à l’abri des vents desséchants et du détrempage dû à la pluie.

Le compostage en bac

Vous pouvez le fabriquer avec quelques planches ou rondins, ou en acheter un. Privilégiez un composteur qui s’ouvre totalement sur une face pour retourner les déchets et vider le compost facilement. Couvrir le composteur et le placer dans un endroit ombragé, à l’abri des vents desséchants et de la pluie.

Du compost en appartement c’est possible !

Le compostage en appartement fait appel à des vers. Il est connu sous le nom de lombricompostage. Cette pratique se fait grâce à la superposition  de plateaux munis de trous : le lombricomposteur. Les déchets de cuisine (épluchures, marc de café, sachets de thé, carton, papier, …) sont dégradés par des micro-organismes, puis des vers de compostage.

Le lombricomposteur doit être placé dans une pièce aérée. Il fonctionne aussi dans une cave,… ou sur un balcon. De plus, il doit être dans un environnement avec une température ambiante comprise entre 15°C et 25°C

PETIT RAPPEL : 

Le non-respect  de cette interdiction, est une infraction pénale, punie de 6 mois d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende.

Cette peine est une sanction maximale et est modulée par le juge en fonction des circonstances de commission de l’infraction (article L.253-17 du code rural et de la pêche maritime).

Que faire de vos produits phytosanitaires restant en stock ?

Les particuliers peuvent déposer les emballages vides et les produits phytosanitaires leur restant en stock  dans les déchetteries du territoire : vos déchetteries 

L’AMBROISIE : est une plante très allergisante, en plein essor.

N’hésitez à nous signaler si vous en apercevez !

Retrouvez dans les documents associés les fiches pour aider à les reconnaître et pour effectuer le signalement.

L’observatoire des Ambroisies vient de publier un nouveau document relatif à la lutte contre l’ambroisie en milieu agricole.

Vous le trouverez via le lien suivant : https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/recueil_d_experiences_de_gestion_de_l_ambroisie_en_contexte_agricole.pdf

 

Frelon asiatique : c’est maintenant qu’il faut agir !

 

Téléchargez la fiche en cliquant ICI

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